mardi 29 mai 2007

Traduc du CM1

Je respecte l'aspect des vers donc vous devriez vous y retrouver ^^ Je fais un autre mail avec les commentaires sous forme de colonne aussi, il faut après s'appliquer à mettre le tout l'un en face de l'autre dans un beau petit tableau propret ! Bon courage !! (quand les commentaires commencent à se faire rares, ne préjugez pas de l'intérêt du cours, mais plutôt de celui que je lui portais à cet instant là !)

Son cheval était plus noir qu’une mure
Et son armure était également
Plus noire qu’une mure à maturité.
Sur son heaume était représenté un corbeau

Et le chevalier avait fort belle allure
Quand il portait son heaume sur la tête.
Il était assis sur la meilleure des bêtes
Qu’un chevalier montât jamais.

Sur elle il n’y avait rien qui présentât un défaut,
Cou et tête étaient parfaits.

Nul qui aimerait la perfection sur un cheval

Ne pourrait en monter un meilleur,

Car il était robuste et vraiment
Bien bâti de tous ses membres.
Qui l’aurait monté en un combat

Ne l’aurait changé pour rien au monde.

Le Roi Engenor qui le possédait
le donna a Mélian du Lis.
Mais il en profita peu,
car il le perdit à cause de la Dame de Landesmores
à Lindesores
où il se battit
contre Maduc qui le désarçonna.
Le cheval était beau et robuste,
celui qui le chevauchait dans un combat
pouvait vraiment faire ce qu’il voulait.
Ils firent déverrouiller et ouvrir
la grande porte devant la tour.
Plus vite que le vent glisse sur la mer,
ils sortirent du château en faisant entendre un bruit de sabots de chevaux.
Tel se coucha cette nuit en riant
qui jamais plus ensuite ne se releva.
Aussitôt la clameur s’éleva
car les sentinelles les aperçurent.
Mais auparavant les assiégés les effrayèrent tellement
qu’ils en tuèrent plus de cent.
Ils pénétrèrent dans les tentes en les tuant.
Là un, là deux, là sept, là dix.

Ils mirent toute leur application

à les tuer et à les tailler en pièce,
si bien qu’on aurait pu les entendre trancher
comme s’ils avaient coupé des pieux en bois.
Ils firent un très grand carnage
du côté où ils s’étaient dirigés.
Sur ce, ceux de l’armée assiégeante s’équipèrent, là un, là deux, là dix, là vingt.
Aux premiers engagements s’avança
Bauduc du Château Périlleux
Pour combattre les assiégés
Avec neuf chevaliers.
Devant les autres, le tout premier,
Il fit trembler la terre par son impétuosité.
Maduc le Noir le vit venir
Et se dirigea vers lui.
Tous deux viennent de chaque côté
Plus directement que ne jaillit un trait d’arbalète.
Chacun regarde avec attention et se raidit
Sous l’effet de l’audace et de la vaillance.
Bauduc qui s’élance contre Maduc
Le frappe d’un grand coup sur son bouclier.
Ce n’était pas le coup d’un homme fatigué
Mais celui d’un chevalier alerte.
Il le frappe si directement en pleine poitrine
Qu’il le renverse sur l’arçon de sa selle.
Peu s’en faut qu’il ne le fasse tomber à terre.
Il le frappe d’1 tel coup qu’il l’étourdit complètemt,
Que la lance se courbe et se brise,
Si bien que le coup en fut affaibli.
Maduc se tient ferme sur ses étriers, se redresse
Et frappe Bauduc avec une grande impétuosité.
Il troue son bouclier et rompt
Le haubert qu’il porte.
Le coup qu’il donne est d’une telle force
Qu’il lui transperce la poitrine, si bien que
La lance apparaît de l’autre côté. Maduc le pousse
En arrière, la lance éclate en morceaux
Et Bauduc tombe près d’un chemin
Qui sortait juste à cet endroit d’un enclos.
Sur ce les hommes de Bauduc
Arrivèrent de ce côté à vive allure.
Le Chevalier Noir part
Plus vite qu’un cerf qui sort de la lande.
Drumas, le fils du roi d’Irlande,
Etait également armé, et il s’était rendu
Là où se tenait la bataille,
Entre l’enclos et la porte.
Sur un cheval balzan qui l’emporte vite,
Il poursuit Maduc puis lui livre bataille
Tandis que tous les chevaliers de son camp
Attaquent ensemble les hommes de Maduc.
Il a semblé à Monseigneur Gauvain
Qu’il se comporterait mal et de façon honteuse
S’il s’en retournait sans avoir combattu,
Avant même d’avoir livré un seul combat.
Il éperonne son cheval et se met en position de
Combat contre Drumas qui s’avance vers lui.
Dans ce combat, il arriva que
L’un fit bien la connaissance de l’autre.
Ils virent l’un vers l’autre à vive allure.
Les lances posées verticalement sur le bourrelé en feutre de leur selle.
Ils abaissèrent leurs lances
Et se frappèrent l’un l’autre sur leurs boucliers.
Des fers de leurs lances ils traversèrent tous deux
De part en part le bois de leurs boucliers.
Leurs hauberts étaient si résistants
Que leurs corps n’avaient rien à craindre des coups,
Mais leurs chevaux se heurtèrent l’un l’autre du cou
Et de la tête.
Après avoir rencontré son adversaire, Drumas
Tombe à terre, lui et son cheval en tas.
Qu’il cherche donc un cheval sur lequel monté,
Car le sien a le cou brisé ;
Quant à Drumas, il est grièvement blessé
Par le cheval qui est tombé sur lui.
Le combat lui fut néfaste, de la joute il lui arriva malheur. Néfaste ? Assurément, me semble-t-il.
Mais tous les chevaliers de son camp accourent
Ensemble pour le secourir.
Vous auriez pu voir alors des chevaliers accourir
De toutes parts et combattre si bien
Qu’ils font trembler la terre,
Gronder et frémir l’air et le bois.
On aurait pu voir alors des lances se briser,
Fendre et trouer des boucliers,
Mettre en pièce et défoncer des heaumes,
Répandre des cervelles et briser des bras,
L’un tomber, l’autre perdre l’équilibre.
L'un est blessé, l'autre est tué,
Celui ci remonte à cheval, cet autre est fait prisonnier,
Celui ci est à pied, celui là à cheval,
L'un est mutilé, l'autre n'a aucun mal,
Cet autre combat vaillamment, cet autre aussi bien,
Vous ne verrez jamais de vos yeux
Un combat plus acharné que celui-ci,
Car Monseigneur Gauvain s’y trouvait
Et combattait vaillamment.
Maduc battit en retraite vers sa tour
Lorsqu’il se rendit compte que le nombre de ses ennemis augmentait.
Ils le pressèrent et le poursuivirent
En disant que lui et ses hommes étaient vaincus.
Quand Messire Gauvain vit
Que tous se lançaient à la poursuite de ce côté,
Il appelle son frère, s’éloigna
Et entra dans le bois qui était à proximité.
Aucun homme ne le poursuivit,
Personne ne le vit, ni personne ne le sut,
Car l’air et la nuit s’obscurcissaient
Un peu avant le levé du jour.
Et Maduc s’en alla rapidement
Avec ses gens vers son château.
Au retour, lors de sa retraite, Maduc ne perdit la moindre chose, valût-elle une tartelette.
Maduc entra dans sa demeure
Mar la porte située devant la tour,
Lui qui leur avait livré de grands assauts,
Asséné de nombreux coups et fendu bien des poitrine.
L’un a gagné, l’autre a perdu,
L’un a bien combattu, l’autre est encore plus courageux.
Mais il est inutile de faire de long discours
Ou dans la cour d’un roi ou dans la cour d’un comte.
Raoul reprend ici son histoire,
Qui ne doit pas être mal racontée,
Mais très bien au contraire,
Et qui mérite d’être entendue et contée.
Le récit qu’il veut en faire
Est vrai et digne d’être cru.
Ainsi Monseigneur Gauvain, l’écu
Suspendu au cou, chemine dans la forêt.
La nuit s’achève et le jour se lève,
Le soleil lui, la lumière brille.
Les oiseaux qui accueillent avec joie le matin,
Ne peuvent se taire.
Chacun parle dans son ramage,
Car ils trouvent le temps très beau.
Monseigneur Gauvain chevaucha
Avec Gaherïé
Jusqu’au moment où il entendit dans un petit vallon
Une jeune fille qui criait.
Monseigneur Gauvain s’arrêtaAussitôt qu’il l’entendit.

2 commentaires:

Zabou_pdlg a dit…

Bravo pour cette première contribution Maggy !

L'intérêt du cours ? N'étais-tu pas plutôt en train de dessiner certaine BD de ma connaissance (que j'ai le droit d'admirer lors des TD de litté ? ;-))

Maggy a dit…

Moi ?????? :-p